L’impression 3D est encore floue pour vous !? Voici un exemple concret !

J’ai utilisé l’impression 3D pour réparer une poussette, l’occasion pour CosaVostra de démontrer que cette technologie révolutionnaire peut vous dépanner au quotidien et redonner une seconde vie à vos objets.

A l’origine de la démarche, j’ai acheté il a y deux ans une poussette dans un vide-grenier de quartier pour seulement 10€. Un bon coup de chiffon pour dépoussiérer la poussette et elle était comme neuve, prête pour faire une balade avec bébé. Mais voilà que pas plus tard que la semaine dernière, une pièce minuscule se casse et rend la poussette inutilisable.

J’avais deux solutions :

• jeter la poussette à la poubelle et la remplacer par une neuve à 200€

• la réparer à l’aide de l’impression 3D

Chez CosaVostra on aime relever les défis, j’ai alors opté pour la deuxième solution !

Impression 3D : kézako ?

Mais qu’est-ce que l’impression 3D ? Pour ceux qui ne le savent pas encore, les imprimantes 3D sont déjà en train de révolutionner le monde. Une imprimante 3D n’est ni plus ni moins qu’une imprimante classique, à la différence près qu’elle imprime des objets en trois dimensions à partir de diverses matières premières comme le plastique.

L’idée est donc de produire sur ordinateur un objet réel à l’aide d’un logiciel CAO (Conception Assistée par Ordinateur). C’est l’imprimante 3D qui reproduit l’objet dessiné à l’aide de la technique de fabrication additive, c’est-à-dire couche par couche, en opposition à la construction soustractive d’un objet qui consiste à enlever de la matière pour façonner un objet.

Sauver une poussette à 10 balles, en imprimant un objet à 16 euros

Je me suis mis au boulot !

De forme assez simple, il s’agissait d’une pièce cylindrique facile à reproduire en impression 3D… A condition, lors de la prise des mesures, de ne pas se tromper d’un millimètre car la pièce ne logerait alors pas dans la poussette.

J’ai donc utilisé un pied à coulisse pour mesurer chaque partie de la pièce cylindrique.

Après la prise des mesures de l’objet réel, c’est au tour de créer le double numérique de la pièce sur ordinateur.

J’ai utilisé SketchUp, un logiciel de modélisation 3D que j’avais déjà utilisé par le passé, mais sans pour autant le maîtriser totalement. Après deux heures de modélisation, j’ai terminé la conception numérique en trois dimensions de la pièce de la poussette.

Bien que de plus en plus abordables pour les particuliers, je ne possède pas d’imprimante 3D. J’ai donc fait appel au leader français du service d’impression 3D en ligne : Sculpteo.

Le principe est simple, il s’agit d’une plateforme qui permet aux internautes de sélectionner un objet de leur catalogue (par exemple un vase design) ou télécharger leur propre création sur les serveurs de Sculpteo, puis de faire imprimer le modèle par les imprimantes 3D de Sculpteo. Une fois achevé, l’objet est envoyé par colis.

Je télécharge donc la pièce sur la plateforme de Sculpteo et la commande ensuite en plastique blanc pour 16€.

Une semaine plus tard, la pièce est livrée. Moment de vérité, car la probabilité que cela ne fonctionne pas est élevée : mesures de la pièces mal prises, mauvais design, pièce fragile, etc.

Je fixe la pièce à la poussette et fait quelques tours avec… Ouf ! Tout roule ! La poussette retrouve une seconde jeunesse grâce à l’’impression 3D.

 

Impression 3D Vs Obsolescence programmée : allonger la vie des produits

Cette histoire qui n’est qu’une parmi tant d’autres, mais elle démontre concrètement un domaine d’application concret de l’impression 3D. En effet, l’avantage de l’imprimante 3D, c’est la possibilité de produire soi-même des pièces dont on a besoin. Pour réparer ou changer une partie défectueuse d’un objet qui nous tient à coeur.

Dans une société où l’obsolescence programmée est devenue monnaie courante, l’impression 3D permet d’imaginer de nouvelles possibilités pour allonger la durée de vie de nos objets. Même la Nasa envisage d’avoir recours à des imprimantes 3D dans l’espace pour permettre à ses astronautes de produire des pièces dont ils pourraient avoir besoin.

Inutile de dire que le potentiel est là… Et CosaVostra y croit !!

Consultez le blog MAK3R pour suivre l’actualité très riche et intéressante de l’impression 3D. (Disclaimer : CosaVostra est l’éditeur de ce blog)